Pourquoi acheter un jean à faible impact écologique plutôt qu’un modèle traditionnel ?

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Canicules à répétition, incendies démultipliés, sécheresse… L’été dernier a été cuisant. Dans ce contexte inquiétant, alors que la planète se réchauffe dangereusement, que les ressources naturelles s’amenuisent et que le prix de l’énergie s’envole, il est urgent pour chacun d’agir. Et réduire notre empreinte écologique passe aussi par notre garde-robe. Tout particulièrement, par un vêtement emblématique : le jean. Un habit comme nul autre, dont chaque personne possède au moins un exemplaire, quel que soit son âge, son sexe, son lieu de vie et son style. Et sur les 90 millions de jeans mis sur le marché français chaque année, peu de personnes font le choix d’un jean à faible impact écologique. Pourtant, l’industrie textile est le deuxième secteur d’activité le plus polluant au monde.


Chez BOLID’STER, nous sommes convaincus que ce n’est pas une fatalité. Car, en mettant du vert dans notre dressing et en consommant moins, mais mieux, il est possible de réduire notre empreinte écologique. Voyons pourquoi acheter un jean à faible impact environnemental peut changer les choses.

Pile de jeans

Comment la fabrication d’un jean classique pollue-t-elle la planète ?

En lisant ce qui suit, vous ne regarderez plus jamais votre jean comme avant ! Allez, on vous explique comment la mode peut nuire à l’environnement naturel et social.

Quand l’industrie textile file un mauvais coton

La fabrication d’un jean traditionnel nécessite 1 kg de coton. Or, c’est une culture très gourmande en eau. Jusqu’à 17 000 litres peuvent être nécessaires pour cultiver cet unique kilo de coton, soit l’équivalent de 225 douches. Le coton ne pousse pas en France. Il est importé des pays chauds, comme l’Inde, où les terres sont souvent asséchées pour irriguer les cultures de cette plante, au détriment de la population, privée d’eau douce et de terres arables. À l’échelle mondiale, l’industrie des vêtements consomme 4 % des ressources en eau potable de la planète. Et on utilise plus de surfaces agricoles pour se vêtir que pour se nourrir.

Champ de coton

Mais ce n’est pas tout. Car à ce kilo de coton, il convient d’ajouter 2 kg d’engrais chimiques + 75 g de pesticides extrêmement toxiques qui s’infiltrent dans les nappes phréatiques.
Une fois filé, le coton est teint et parfois délavé. Ce qui entraîne à nouveau une consommation d’eau extrême, et surtout, l’emploi de produits chimiques dangereux pour la santé et pour la Terre ! L’eau utilisée pour les différentes étapes de conception n’est pas forcément filtrée avant d’être rejetée dans la nature. C’est ainsi que la Chine se retrouve avec une rivière couleur indigo. Et qu’au Mexique, 70 % des eaux sont contaminées par l’industrie textile.

Vieillard sur un bateau entouré de pollution

La fast fashion (ab)use de son influence

Pour répondre aux diktats de la mode jetable, les jeans sont parfois cloutés ou pailletés, surteints ou blanchis. Cela implique un impact aggravé sur l’environnement et sur la santé de celles et ceux qui les fabriquent. Par exemple, le sablage nécessaire à l’abrasion pour vieillir artificiellement un jean contient de la silice. Or, celle-ci a des effets dévastateurs sur les poumons des ouvriers chargés d’extraire ce minéral ou de l’utiliser. De plus, ces mêmes travailleurs sont payés une misère, puisque seulement 1 % du prix d’achat d’un jean classique couvre les frais de main d’œuvre et de confection. On vous laisse faire le calcul sur un jean à 15 € !
Déchirés ou volontairement abîmés, les jeans perdent ainsi une partie de leur valeur d’usage dès leur mise sur le marché. N’est-il pas fou, quand on y pense, d’acheter un vêtement neuf, mais déjà usé, presque en fin de vie ? L’Homme marche parfois sur la tête…

Le jean, véritable globe-trotteur

La production d’un jean traditionnel est éclatée sur les cinq continents. Du champ de coton à nos placards, en passant par toutes les étapes de filature, teinture, traitement, coupe, confection, vente, etc., un jean peut parcourir jusqu’à 65 000 km ! Soit une fois et demie le tour de la Terre. Vous trouvez ça dingue ? Nous aussi !
Ces différents lieux éparpillés sur la planète impliquent un transport du jean et donc de la pollution supplémentaire. Sans compter que certaines marques augmentent cette pollution en reproduisant ce cheminement pour chacune de leurs 25 collections par an.

Le blue-jean donne le blues à la planète bleue

L’entretien du jean (nettoyage, séchage, repassage) et sa fin de vie représentent près de la moitié des gaz à effet de serre émis au cours du cycle de vie du denim. La température de lavage et le séchage en machine sont les deux points les plus impactants, car ils sont très énergivores.
De plus, de nombreux jeans du prêt-à-porter se composent de coton mélangé à d’autres matières, comme le polyester ou le polyamide issus d’énergies fossiles (qui s’amenuisent au fil du temps). Lors des lavages répétés, ces microparticules de plastique contenues dans les textiles se détachent du pantalon. Et elles terminent leur voyage dans les océans où elles sont ingérées par la faune. Ainsi, chaque année, on compte 500 000 tonnes de microplastiques déversées dans les profondeurs maritimes. Il faut savoir que ces microparticules, de par leur quantité, polluent plus que les bouteilles en plastique souvent montrées du doigt. On vous laisse imaginer les ravages sur l’écosystème marin…

Pourquoi vaut-il mieux investir dans un jean à faible impact écologique ?

Plusieurs grandes marques de la fast fashion tentent de reverdir leur blason en s’engageant dans des programmes allégeant leur impact environnemental. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Pour limiter votre impact écologique, il faut investir dans un jean à empreinte douce et qui dure dans le temps.

Qu’est-ce qu’un jean à faible impact écologique ?

Un jean écoresponsable est un denim fabriqué de manière à minimiser son impact sur l’environnement. Cela peut inclure l’utilisation de matériaux durables et/ou recyclés dans sa production. Un jean façonné artisanalement peut aussi être un gage d’une confection plus respectueuse. Ainsi que la mise en place de pratiques de fabrication attentives aux enjeux environnementaux, mais aussi de l’être humain qui le fabrique. Par conséquent, un jean à faible impact écologique est souvent produit de manière équitable.
C’est aussi un jean conçu pour durer, qui ne se perce pas à l’entrejambe et que vous allez pouvoir porter pendant des décennies. Cela suppose qu’il soit indémodable, polyvalent, facile d’entretien, et surtout, un jean ultra confortable qui épouse vos formes et votre style de vie.

Femme qui couds l'étiquette du jean

Comment teinter de vert votre blue-jean ?

Lorsque l’on achète un jean, il ne s’agit pas simplement de dépenser pour se vêtir. Mais plutôt d’investir pour obtenir un vrai résultat de fonctionnalité, et avant tout, de durabilité. C’est-à-dire, un jean solide et réparable. À ce propos, saviez-vous que le jean le plus résistant du monde est français ? Et en plus d’être ultra solide, il est éco-conçu afin de limiter son impact écologique. Ce jean, c’est celui de notre marque BOLID’STER.

Le choix d’une matière alternative

À l’origine, ce jean s’adresse aux conducteurs de deux-roues qui souhaitent porter leur équipement de protection toute la journée, en restant stylés et confortables au fil de leurs activités professionnelles ou personnelles. Mais ce jean est tellement agréable à porter qu’il est vite adopté par tous, riders ou pas.

Jean moto en armalith ridester indigo de la marque bolidster

Visuellement, ce jean robuste ressemble à un jean classique, sauf que :

Tissu Armalith

Causer le moindre impact environnemental pendant la fabrication

Côté fabrication, ce jean basse consommation n’est pas en reste. Il utilise en effet diverses techniques bien moins énergivores que pour un jean classique :

Homme qui contrôle la qualité des jeans

Jouer la carte de la proximité

Les opérations de filature, teinture, tissage et ennoblissement du tissu ARMALITH® sont réalisées sur un seul et même site en Espagne. Les rouleaux de denim sont ensuite acheminés par camion dans nos ateliers de confection en France où chaque jean est fabriqué à la main et cousu avec du fil français. La finition se fait à Bordeaux, ce qui donne un circuit total de 1 000 km depuis le fil jusqu’au jean fini. De plus, chaque jean est numéroté, ce qui nous permet si besoin de retracer toutes ces étapes.

Longue vie au jean !

Pendant toute sa vie, notre jean poursuit son faible impact écologique grâce à un entretien basse consommation : lavage à froid ou à 30 °C maximum, pas de sèche-linge, ni de repassage. À noter qu’un jean BOLID’STER sèche rapidement, car la fibre UHMWPE ne s’imprègne pas d’eau, donc seules les parties en coton du jean doivent sécher.

Symbole lavage à la main

Côté esthétique, l’autre point fort de notre jean, c’est qu’il contient du stretch qui ne se déforme pas lavage après lavage. L’élasthanne contenu dans un jean classique nécessite d’être chauffé à 180 °C pour être fixé. Ce n’est pas le cas d’un jean Bolid’ster. De plus, les standards de la fast fashion se limitent à 12 lavages avant que l’élasthanne ne se détende et se poche.
Garanti 10 ans, le jean Bolid’ster offre ainsi une durée de vie record grâce à la longévité de sa matière et de ses composants. De plus, il est entièrement réparable. Et moins d’usure, c’est aussi moins de jeans consommés.

Pour aller encore plus loin dans sa démarche écologique, la marque BOLID’STER valorise ses déchets. Par exemple, avec les chutes de tissu transformées en gant protecteur ou d’autres projets de recyclage qui devraient voir le jour dans les prochains mois.

De plus, notre enseigne ne multiplie ni les modèles, ni les collections. Enfin, elle ne pratique pas de soldes et fait partie du collectif anti surconsommation Make Friday Green Again.

Jean BOLID'STER et son étiquette

Consommer moins, mais mieux avec la méthode BISOU

En tant que consommateur, vous pouvez faire preuve d’un comportement plus responsable en choisissant de porter un jean à faible impact écologique. Mais vous pouvez aussi appliquer cette pratique à l’ensemble de votre dressing. Cela implique d’acheter moins souvent, mais d’investir davantage dans des pièces uniques et résistantes, plutôt que dans des articles bon marché, dont la qualité et la longévité sont souvent médiocres.
Et pour ça, il existe une méthode simple, pensée par les blogueuses Marie Duboin et Herveline Verdeken : la méthode BISOU. Cette technique, qui limite l’achat impulsif, est à utiliser dès qu’on souhaite acheter un vêtement. Il suffit de se poser 5 questions :

Créer un jean à basse empreinte écologique et socialement responsable représente un réel défi. Mais c’est indispensable. Car un jean produit de manière durable préserve l’environnement et la santé des travailleurs. Ce pantalon offre aussi une meilleure qualité et une durée de vie plus importante que le jean classique. En choisissant un jean à faible impact écologique, vous avez également l’assurance que votre vêtement ne contient pas de produits chimiques nocifs. C’est pourquoi, il est important de mettre en lumière les projets innovants et de soutenir les acteurs qui portent ces valeurs comme Bolid’ster. Car c’est ensemble que l’on peut changer le secteur de l’habillement pour le rendre plus vertueux.

Icône de nos dressings, le jean se porte depuis des décennies. Faisons en sorte que les générations futures continuent de l’arborer fièrement !

Bouton du jean BOLID'STER

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Sources : Ecoconso.be, étude Waterfootprint de WWF, ADEME, ASEF, Greenpeace, Ethique sur l’étiquette, Clean Clothes Campaign, Good Goods.
Rédactrice : Claire Pimenta de Miranda | Plume Claire
Crédits photos : Bolid’ster, Armalith, Pexels, Pixabay